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Yaoundé - 02 mai 2024 -

Des tombes situées dans l’emprise du Projet d’alimentation en eau potable de la ville de Yaoundé, à partir du fleuve Sanaga, (Paepys) seront bientôt déplacées.

Dans cette optique, Dieudonné Ombala, directeur général du projet, a lancé, le 18 mars dernier, un appel d’offres national pour les besoins de la cause. Les travaux consistent au déplacement des tombes situées entre la station de prise d’eau à Nachtigal et le réservoir d’eau potable de Ndindan, à Yaoundé.

Le lot 1 de ce marché concerne les arrondissements de Batchenga et d’Obala, dans le département de la Lekié. Ici, 1176 tombes (439 aménagées et 737 non aménagées) doivent être déplacées. Coût de l’opération : 352,8 millions FCFA. Le lot 2 concerne les arrondissements de Soa et Yaoundé I. Dans ces deux circonscriptions, 419 tombes seront déplacées, dont 219 aménagées et 200 non aménagées. Le coût prévisionnel est de 125,7 millions FCFA. Soit un total cumulé de 478,5 millions FCFA pour 1595 tombes. Ce qui fait un ratio de 300 000 FCFA par sépulture.

La participation à cet appel d’offres est ouverte aux entreprises de droit camerounais installées au Cameroun et expérimentées dans la réalisation de déplacement de tombes. La remise des offres est fixée au 25 avril 2019.

A fin septembre 2018, le ministère de l’Eau et de l’Energie (Minee) a indiqué un taux d’avancement global de 30% du Projet d’alimentation en eau potable de la ville de Yaoundé, à partir du fleuve Sanaga.

Le Paepys est financé par Eximbank China, pour un coût total de 399 milliards FCFA et exécuté par l'entreprise chinoise Sinomach). Il devrait mettre un terme au déficit en eau potable de la ville de Yaoundé, en apportant dans sa phase initiale un complément de 300 000 m3/j, puis 400 000 m3/j dans la phase d’extension. Il permettra également de couvrir les villes et localités riveraines, notamment : Batchenga, Obala, Nkometou, Soa et Ntui.

S.A

Published in Grands Travaux

Ce n’est pas très régulièrement qu’un audit est commandé par l’Etat du Cameroun dans le cadre d’un marché public. Par voie de presse, Emmanuel Nganou Djoumessi, le ministre des Travaux publics (Mintp), vient de lancer un appel d’offres international pour recruter un cabinet d’expertise en vue de réaliser un audit financier du projet de construction de l’autoroute Kribi-Lolabé (38,5 Km), rendue à 88,5% de réalisation à cette date.

Parmi les nombreux objectifs assignés au cabinet en cours de recrutement, indique l’appel d’offres, il y a celui relatif aux ressources d’Eximbank de Chine (85% des financements).

Le gouvernement camerounais veut savoir si ces ressources «ont été utilisées conformément aux dispositions de l’accord de prêt et du mécanisme de remboursement qui l’accompagnent dans le souci d’économie et d’efficience, et uniquement aux fins pour lesquelles elles ont été octroyées».

Par ailleurs, il est demandé à l’auditeur de vérifier si les fonds de contrepartie de l’Etat du Cameroun (15%) ont été mobilisés, ainsi que d’autres ressources relatives à l’investissement fiscal auxquelles l’Etat s’est engagé conformément à l’accord de prêt.

Aussi, indique le ministre des Travaux publics, «l’auditeur se doit d’accorder une attention sur les cas de fraude et corruption identifiés ; le respect des lois et réglementations durant toute la phase du projet ; les problèmes de gouvernance identifiés lors de l’exécution dudit projet».

Les candidats à cet appel d’offres international doivent justifier d'un chiffre d'affaires supérieur ou égal à 150 millions FCFA. Les candidatures doivent parvenir au ministère des Travaux publics au plus tard le 3 avril 2019.

La construction de cette autoroute de 38,5 km de 2 x 2 voies a été confiée à l’entreprise chinoise China Harbour Engineering Company. L’ouvrage est censé desservir Kribi, la cité balnéaire où se trouve un port en eau profonde. Le planning d’achèvement des travaux laissait entrevoir une réception provisoire de l’autoroute autour de juin 2018. Mais ce n’est pas encore le cas.

Sylvain Andzongo

Published in Grands Travaux

Au cours de l’année 2019 courante, la société camerounaise Tradex, filiale de la Société nationale des hydrocarbures (SNH), spécialisée dans le négoce, le soutage maritime et la distribution des produits pétroliers finis, devrait ouvrir ses premières stations-service en Guinée équatoriale, apprend-on de bonne source.

Une autorisation de distribution des produits pétroliers dans ce pays d’Afrique centrale a été délivrée à Tradex le 17 décembre 2018, confie une source proche du dossier. Avec un réseau de 91 stations-service au Cameroun, au Tchad et en République centrafricaine, Tradex entend, à travers les nouveaux investissements annoncés en Guinée équatoriale, renforcer son implantation dans ce pays de la CEMAC, dans lequel, la société pétrolière camerounaise a lancé ses activités le 3 novembre 2015, à la faveur d’un contrat signé avec la société Luba Oil Terminal Equatorial Guinea (LOTEG).

Grâce à ce partenariat, explique la société pétrolière camerounaise, «Tradex entrepose ses produits dans les installations de la LOTEG dans l’enceinte de Luba Free Port et assure de manière exclusive, l’approvisionnement des bâtiments se ravitaillant en produits pétroliers à Luba Free Port».

Brice R. Mbodiam

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Published in Entreprises

Gaston Eloundou Essomba, le ministre de l’Eau et de l’Energie (Minee), inaugure ce 15 mars des centrales solaires à Doumaintang (Est-Cameroun), dans le cadre d’un partenariat avec la société chinoise Huawei Technologies, pour la conception et le développement d’un projet d’électrification de 1 000 localités camerounaises par systèmes solaires photovoltaïques.

Selon M. Eloundou Essomba, grâce au développement d’infrastructures et équipements adéquats, adaptés aux localités qui accueillent ce projet, le kilowattheure de l’énergie produite coûte actuellement 100 FCFA, au lieu de 375 FCFA avec des groupes électrogènes.

« En outre et contrairement au groupe électrogène qui ne pouvait fournir l’énergie électrique que dans l’intervalle réduit de 18 h à 22 h, ce projet assure une fourniture permanente d’électricité, 24 h sur 24, aux populations bénéficiaires », se félicite le Minee.

Gaston Eloundou Essomba explique que, la politique actuelle du gouvernement camerounais est d’encourager toutes les mesures d’efficacité énergétique à travers notamment l’utilisation des ampoules et autres appareils moins énergivores, l’observation  des bonnes pratiques portant notamment à éteindre la lumière dans les pièces inoccupées.

A terme le projet conduit par Huawei vise à produire en moyenne 32 kW d’électricité dans 1 000 localités à travers le Cameroun. Le montant total de financement pour sa première phase est de 106 millions USD, soit 53 milliards FCFA pour 166 localités.

Sylvain Andzongo

Published in Electricité

Le 12 mars 2019, la junior-minière Canyon Resources a publié sur la plateforme britannique Proactiv Investors, les premiers résultats de ses activités d’exploration sur le gisement de bauxite de Minim-Martap, dans la région camerounaise de l’Adamaoua.

Selon l’explorateur, il a été «identifié une ressource de bauxite à très haute teneur, de près de 251 millions de tonnes sur les 550 millions de tonnes existantes du projet de classe mondiale Minim-Martap, au Cameroun (…) Un examen détaillé de l'exploration effectuée par SRK Consulting confirme que plus de la moitié de la zone forée pour les ressources en vrac, contient plus de 50% d'oxyde d'aluminium (Al2O3) avec une très faible quantité de contaminants».

Pour rappel, c’est le 11 juillet 2018 que le gouvernement a délivré à la société Camalco, filiale camerounaise de la junior-minière australienne Cayon Resources, trois licences d’exploration des gisements de bauxite de Minim-Martap et de Ngaoundal, consacrant ainsi le retrait de ces licences à la société Cameroon Alumina (CAL). Cette entreprise, fruit d’un joint-venture entre l’Américain Hydromine, l’émirati Dubal Alumina et l’Indien Hindalc, n’a pas pu conclure une convention minière avec l’Etat camerounais, après plusieurs années de négociations. 

Le 17 septembre 2018, dans la localité de Minim-Martap, la filiale locale de Canyon Resources a procédé au lancement de «la dernière phase de recherche», avant le développement des gisements de bauxite de Minim-Martap et de Ngaoundal, en présence du ministre camerounais des Mines de l’époque.

En reprenant ainsi les permis sur les gisements de bauxite de Ngaoundal et de Minim-Martap, après un peu plus de 2 années de négociations avec les autorités camerounaises, l’Australien Canyon Resources s’est officiellement engagé à mobiliser plus de 6 milliards de francs Cfa, afin de remplir un cahier des charges qui s’étend sur une période de 3 ans non renouvelable. 

Selon les experts, le potentiel des gisements de Minim-Martap et Ngaoundal (550 millions de tonnes), couplé aux 50 millions de tonnes du gisement de Fongo Tongo, dans la région de l’Ouest du pays, font du Cameroun le 2ème terreau de la bauxite en Afrique, derrière la Guinée-Conakry. 

Brice R. Mbodiam

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Published in Mines

Le Port autonome de Kribi (PAK), l’entreprise publique chargée de la gestion du port en eau profonde de Kribi, mis en service le 2 mars 2018, dans la région du Sud du Cameroun, a décidé de réduire de 20 à 30% les coûts des prestations, afin de pouvoir attirer le maximum d’opérateurs économiques sur la plateforme portuaire de Kribi.

L’annonce a été faite par le directeur général du PAK, Patrice Melom, le 7 mars 2019 à Douala, la capitale économique camerounaise, au cours d’une rencontre d’information, d’imprégnation et d’intéressement des membres du Groupement inter-patronal du Cameroun (Gicam), à l’offre logistique et industrielle du port en eau profonde de Kribi.

A en croire la même source, les prestations concernées par cette réduction des coûts sont les services de remorquage et lamanage, de scanning et de manutention, qui sont tous réduits de 20%, contre 30% pour les droits de port des navires en opération sur le terminal à conteneurs.

Doté d’un terminal à conteneurs comptant 315 mètres de quais, concédé au consortium franco-chinois Bolloré-CHEC-CMA CGM, puis d’un terminal polyvalent long de 265 mètres, opéré en régie par le consortium camerounais KPMO, le port en eau profonde de Kribi revendique officiellement un volume de trafic de 6,4 millions de tonnes, pour 264 escales de navires, entre sa mise en service le 2 mars 2018 et le 31 décembre dernier.

Avec son tirant d’eau de 16 mètres, cette infrastructure portuaire est présentée par les experts comme étant l’une des plus stratégiques sur toute la côte ouest-africaine. La 2ème phase de construction de cette plateforme portuaire prévoit la mise en place d’un second terminal à conteneurs, doté de 750 mètres de quais, et deux autres terminaux minéralier et hydrocarbures.

Brice R. Mbodiam

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Published in Transport

A en croire Elisabeth Huybens, la directrice des opérations de la Banque mondiale (BM) pour le Cameroun, ce pays d’Afrique centrale représente une opportunité idoine pour les investisseurs de tout bord, qui sont intéressés par le développement de projets dans le secteur de l’électricité.

« Le Cameroun dispose du troisième plus grand potentiel de développement hydroélectrique en Afrique subsaharienne, estimé à plus de 12 000 MW, dont la moitié est concentrée dans le bassin de la rivière Sanaga. Ce potentiel, couplé aux résultats positifs du Cameroun en matière de réformes et de participation du secteur privé dans le secteur de l’électricité, en fait l’un des pays les plus attractifs d’Afrique subsaharienne pour le développement du secteur, à travers des partenariats public-privé (PPP), en soutien au budget d’investissement public », a-t-elle soutenu le 28 février 2019 dans la capitale camerounaise, à l’occasion de la signature de deux accords de financement, dont l’un en rapport avec un projet de développement de l’hydroélectricité.

L’exemple le plus parlant de ce point de vue est le projet de construction de la centrale hydroélectrique de Nachtigal, en cours d’implémentation dans la région du Centre du pays.

Cette infrastructure, d’une capacité de production de 420 MW, soit 30 % de la capacité de production actuelle du pays, a attiré de nombreux investisseurs de renom, aux côtés de l’Etat camerounais.

Parmi ceux-ci, l’on retrouve Electricité de France (EDF) ; la Société financière internationale (SFI), filiale de la BM spécialisée dans le financement du secteur privé ; le fonds Africa50 dans lequel l’on retrouve la Banque africaine de développement (BAD), et STOA Infra & Energy, un fonds d’investissement détenu par la Caisse des dépôts et consignations de France.

Au total, 15 investisseurs internationaux et des banques locales, puis l’Etat du Cameroun lui-même se sont engagés à mobiliser l’enveloppe de 1,4 milliard USD, soit 786 milliards FCFA, nécessaire pour la réalisation de ce projet, pour lequel les travaux s’achèveront en 2023.

Début 2019, ce gigantesque projet hydroélectrique a reçu le prix du meilleur projet mondial dans le domaine de la structuration du financement, décerné par le magazine Project Finance International (PFI), édité par Thomson Reuters.

Brice R. Mbodiam

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Après la signature des financements en 2014 avec Eximbank USA et Société générale France, l’on assiste peut-être à une avancée du projet d’installation de 55 ponts métalliques en sections préfabriquées modulaires dans les dix régions du Cameroun.

En effet, le ministre des Travaux Publics, Emmanuel Nganou Djoumessi, et Olivier Picard, président d’Ellipse Projects SAS France, entreprise chargée des travaux, ont échangé  le 8 mars à Yaoundé. Très peu d’informations ont filtré à l'issue de cette rencontre. Des sources au ministère des Travaux publics indiquent juste que, « le ministre a examiné avec son hôte, les avancées et contraintes dans la mise en œuvre de ce vaste programme de construction d’ouvrages de franchissement ».

Cela renseigne au moins que ce projet connaît des défis car, il tarde à être matérialisé. Pourtant, c’est en décembre 2014, il y a pratiquement cinq ans, que la banque américaine de financement de l'import-export (Eximbank USA), s'est positionnée dans ce projet comme étant le garant de 25 milliards FCFA, sur l'accord de prêt d’un montant total de 46 milliards FCFA autorisé par le président camerounais, Paul Biya, avec le groupe bancaire français Société Générale.

Une autre information obtenue auprès de nos sources est que le projet de construction de 55 ponts métalliques en sections préfabriquées modulaires conçus par Acrow Corporation USA, vise l’équipement de certaines grandes zones de production agricole d’ouvrages d’art flexibles. La longueur des portées variera de 27 à 150 m, pour faciliter le mouvement des personnes et des biens.

Il est donc envisagé la construction de 11 ponts métalliques dans la région de l’Est et 9 dans le Nord-Ouest. Les régions de l’Ouest et du Sud auront chacune 7 ponts, puis les régions de l’Adamaoua et du Centre, 5 ponts chacune. La région du Sud-Ouest compte pour sa part 4 ponts, le Littoral 3 ponts et les régions du Nord et de l’Extrême Nord 2 ponts chacune.

S.A

Published in Infrastructures

L’information n’est pas encore officielle mais des sources bien informées à l’ambassade des Etats-Unis au Cameroun, indiquent que l’entreprise américaine General Electric sera le fournisseur des turbines du barrage de Nachtigal. C’est un projet hydroélectrique situé à 65 km au Nord-Est de Yaoundé, la capitale camerounaise.

Pour l’instant, rien ne filtre sur le montant de la fourniture de ces turbines mais, l’on sait qu’elles serviront à faire tourner le barrage d’une capacité de 420 MW. L’on apprend aussi de nos sources, que ce contrat de General Electric fait suite à la visite au Cameroun le 4 décembre 2018, de Farid Fezoua, le directeur général pour la région Afrique de l’entreprise américaine. Il avait été reçu en audience par Paul Biya, le chef de l’Etat camerounais.

Les échanges entre les deux personnalités avaient porté sur le renforcement du partenariat entre le Cameroun et ce conglomérat industriel. « Le président a été d'accord avec moi sur l'importance d'accueillir des entreprises américaines au Cameroun et les traiter de façon correcte.», avait déclaré à l’issue de cette audience, Peter Henry Barlerin, l’ambassadeur des USA au Cameroun. Il était le guide de Farid Fezoua.

La construction du barrage de Nachtigal va coûter 786 milliards FCFA. Les fonds ont été levés sous la forme d’un partenariat public-privé avec la participation aux côtés de l’Etat du Cameroun, de partenaires techniques et financiers de réputation internationale : Electricité de France (EDF), Société financière internationale (SFI), Africa50 et STOA Infra & Energy.

La mise en service du barrage aura lieu en 2023. La centrale produira plus de 2 900 GWh/an.

Sylvain Andzongo

Published in Electricité

Le 28 février 2019, en signant avec le gouvernement camerounais deux nouvelles conventions de financement, Elisabeth Huybens (photo), la directrice des opérations de la Banque mondiale pour le Cameroun, est revenue sur les retombées du barrage de Lom Pangar, mis en eau en septembre 2015 dans la région de l’Est du pays.

« Le projet de barrage de Lom Pangar, déjà opérationnel, a permis la régulation des fluctuations saisonnières du débit de la Sanaga et, par ce fait, l’augmentation de la capacité de génération pour environ 200 MW », a-t-elle indiqué.

Avant de poursuivre : « l'effet régulateur du barrage de Lom Pangar a également rendu possible le développement du projet hydroélectrique de Nachtigal de 420 MW, un investissement de 1,4 milliard de dollars US, réalisé dans le cadre d'un partenariat public-privé ». 

Avec sa retenue d’une capacité de 6 milliards de mètres cubes d’eau, le barrage de Lom Pangar a effectivement été construit pour permettre de régulariser les débits en amont de la Sanaga, le fleuve qui abrite 75% du potentiel hydro-électrique du Cameroun.

Selon les experts, cette régularisation des débits permet non seulement de doper les capacités de production des centrales d’Edéa et de Songloulou, sans investissements additionnels, mais aussi de rendre possible la réalisation d’autres projets de construction d’infrastructures hydroélectriques sur la Sanaga.

BRM

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Published in Industrie
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