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Yaoundé - 28 avril 2024 -

Le trésor public du Cameroun procède ce 22 mai, à l'émission, par voie d'adjudication, des obligations du trésor assimilables (OTA) d’un montant de 10 milliards de FCFA. La maturité est de trois ans. L’échéance étant fixée au 24 mai 2022.

Selon le communiqué publié par la Banque des États de l’Afrique centrale (Beac), les lieux de souscriptions se feront auprès des banques et établissements financiers de la Cemac agréés comme «Spécialistes en Valeurs du Trésor» (SVT) par le ministre en charge des Finances de la République du Cameroun.

Parmi les dix-sept SVT, il y a la Banque Internationale du Cameroun pour l’épargne et le crédit (BICEC), Banque Internationale pour le Commerce et l’industrie du Gabon (BICIG), BGFIBANK Gabon, Crédit du Congo, Ecobank Cameroun, Ecobank Centrafrique, Société Commerciale de Banque (SCB) Cameroun, Société Générale (SG) Cameroun, Standard Chartered Bank Cameroon (SCBC), Union Bank of Cameroon Limited (UBC), etc.

C’est un challenge pour le Cameroun qui émet plus souvent des bons du trésor assimilables (BTA) d’une maturité de 26 semaines. Ces titres de créance de court terme sont, avec ceux de 13 semaines de maturité, les plus prisés sur le marché, comparativement aux OTA, titres de moyen et long terme pas très courus par les investisseurs.

S.A

Published in Finance

Le 16 mai 2019, s’achève à Douala, la capitale économique camerounaise, le 2e round des négociations en vue de la mise en œuvre d’un tarif extérieur commun entre les pays de la Cemac (Communauté économique et monétaire de l’Afrqiue centrale) et la CEEAC (Communauté économique des États de l’Afrique centrale).

Ces travaux débutés le 8 mai 2019 (après un premier round des négociations qui a eu lieu en septembre 2018) rentrent dans le cadre du projet de jumelage de ces deux communautés économiques, en cours depuis l’année 2009.

Le pilotage de ce projet a été confié à l’État du Cameroun. Selon les experts, son aboutissement permettra de passer d’un marché commun de 44 millions à 175 millions de consommateurs en Afrique centrale.

BRM

Published in Coopération

La Banque des États de l’Afrique centrale (Beac), institut d’émission des six pays de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac), recherche un consultant pour l’assister dans l’évaluation et le renforcement du cadre légal et règlementaire des systèmes et moyens de paiement dans la Cemac.

Selon la sollicitation à manifestation d’intérêt lancé à cet effet, le consultant doit évaluer le « règlement 02/03 portant sur les systèmes, moyens et incidents de paiement, au regard des nouveaux textes sur l’interopérabilité et les services de paiement ; formuler des recommandations sur les réformes qui pourraient être entreprises par les autorités de la Cemac, telles que la mise en place d’un règlement spécifique sur la Centrale des incidents de paiement, etc. »

En outre, apprend-on, le prestataire retenu devra fournir une feuille de route pour le processus de réforme ; proposer des projets de lois et règlements sur la base de la feuille de route. La prestation se déroulera sur huit mois, à compter de juillet 2019.

Les prestataires intéressés par cet appel d’offres avaient jusqu’au 10 mai 2019, pour déposer leurs offres au siège de la Beac à Yaoundé, la capitale camerounaise.

BRM

Published in Gestion publique

La Commission de surveillance du marché financier de l’Afrique centrale (Cosumaf), version unifiée, a rencontré le 2 mai dernier, pour la première fois, les acteurs du marché financier de la Cemac, à Douala, au Cameroun.

Le président de la Cosumaf, Nagoum Yamassoum, a saisi cette occasion pour présenter la structuration cible du régulateur régional qui doit porter sa nouvelle vision de développement de l’écosystème des acteurs, des produits et des opérations du marché financier en zone Cemac. Selon le nouveau régulateur, la Commission des marchés financiers du Cameroun (CMF), qui a animé le marché pendant vingt ans, laisse un bilan prometteur dont ne manquera pas de profiter la Cosumaf.

Cette rencontre a également permis de présenter au marché en particulier et au grand public de la sous-région, les bénéfices et opportunités qu’offre cette nouvelle articulation institutionnelle et réglementaire.

Pour mémoire, le processus d’intégration des deux marchés financiers d’Afrique centrale, engagé au lendemain de la décision des chefs d’État de la Cemac du 30 octobre 2017, a débouché au 1er mars 2018 sur la fusion matérielle des deux régulateurs (Cosumaf et CMF). Le 31 mars 2019, en présence d’autorités régionales réunies dans le cadre du Comité de pilotage du programme des réformes économiques et financières de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (PREF-Cemac), la Cosumaf et la CMF ont signé une convention d’unification consacrant la fusion des deux autorités de régulation.

Prélude à l’intégration totale de tous les compartiments du marché financier, cette fusion a consacré la cessation des activités de la CMF au profit de la Cosumaf. La naissance d’un régulateur unique précède la fusion effective des deux bourses, en une seule entreprise de marché basée à Douala, ainsi que celle du dépositaire central, qui est transitoirement la Banque centrale (Beac).

S.A

Published in Bourse

Au cours de ce mois de mai 2019, le Trésor public camerounais devrait tenter de lever une enveloppe record de 150 milliards de FCFA sur le marché des titres publics de la Banque des États de l’Afrique centrale (Beac), l’institut d’émission des six États de la zone Cemac.

Selon les informations glanées auprès de sources autorisées, cette opération de levée de fonds devrait se faire à travers trois émissions distinctes d’obligations du Trésor assimilables (OTA). Les titres à émettre porteront, apprend-on, sur une enveloppe de 50 milliards de FCFA chaque fois, pour des durées de maturité respectives de 3, 4 et 5 ans. Les taux d’intérêt proposés aux investisseurs, quant à eux, oscilleront entre 3,7 % et 4,7 %.

Sauf modification de dernière minute, toutes les trois opérations devraient se dérouler au cours de la 2e semaine du mois de mai courant. Le gros de l’enveloppe de 150 milliards de FCFA recherchée, selon nos sources, servira à financer le projet de construction de l’autoroute Yaoundé-Nsimalen (25 milliards de FCFA), le projet de désenclavement du bassin agricole de l’Ouest (15 milliards de FCFA) et le bitumage de la route Foumban-limite région de l’Ouest et Nord-Ouest (un plus de 10 milliards de FCFA).

C’est la première fois depuis le lancement du marché des titres de la Beac, que le Cameroun tente pareille opération. Surtout à travers des émissions des OTA, titres de long terme sur lesquels le Trésor public n’a réussi à lever que 48,68 milliards de FCFA depuis 2010.

Par ailleurs, l’on observe que le gouvernement camerounais a préféré le marché de la Beac au marché financier local (Douala Stock Exchange), sur lequel l’État camerounais a pu mobiliser 795 milliards de FCFA depuis 9 ans.

Ce choix du gouvernement peut s’expliquer par la transition que vit ce marché financier, en cours de fusion avec la bourse régionale basée à Libreville, la capitale gabonaise.

Brice R. Mbodiam

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15-04-2019 - Le Cameroun, 3è animateur du marché des titres publics dans la Cemac en 2018, après le Gabon et le Tchad

Published in Finance

Le 8 mai 2019, le Trésor public camerounais va procéder, au siège de la Banque des États de l’Afrique centrale (Beac) à Yaoundé, à une nouvelle émission de titres publics. Le montant de cette opération est de 10 milliards de FCFA. L’information est donnée par la Banque centrale des États de la Cemac.

Cette opération se fera au moyen d’une émission de bons du Trésor assimilables à 26 semaines de maturité. Les investisseurs peuvent y souscrire auprès des 17 banques agréées comme spécialistes en valeurs du trésor par l’État camerounais.

Pour rappel, depuis 2011, le Cameroun a toujours réalisé avec succès toutes ses opérations de levées de fonds sur le marché des titres de la Beac. Ce qui est le témoignage de la confiance des investisseurs pour la signature du Cameroun.

BRM

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01-04-2019 - Cameroun : Afriland First Bank, championne du financement sur le marché des titres de la BEAC, à fin juin 2018  

Published in Gestion publique

« Rapprochés aux indicateurs de coût des ressources bancaires, les taux débiteurs pratiqués par les banques camerounaises paraissent toujours élevés ». Telle est la conclusion à laquelle aboutit la Banque des États de l’Afrique centrale (Beac) dans son rapport sur les taux débiteurs dans la zone Cemac, au 2e semestre 2018.

En effet, souligne ledit rapport, le coût moyen des ressources bancaires (1,47 %) au Cameroun, calculé à fin décembre 2018, ne représente que le sixième du Teg (taux effectif global) moyen des banques au cours de la période sous revue (8,97 %). De même, fait savoir la banque centrale commune aux six États de la Cemac, l’écart entre le Teg moyen et le Tiao (taux d’intérêt des appels d’offres ou taux directeur de la banque centrale) au Cameroun est resté significatif.

Concrètement, apprend-on, cet écart a crû au second semestre 2018, « s’établissant à 5,47 % contre 3,39 % au précédent semestre, laissant ainsi envisager que le récent relèvement du taux directeur de la Banque centrale (2,95 à 3,50 % suivant une décision prise le 31 octobre 2018, NDLR) s’est traduit par un renchérissement du coût du crédit » dans le pays, souligne la Beac.

BRM

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20-12-2018 - La Banque des Etats de l’Afrique centrale durcit davantage les conditions d'accès au financement dans la zone CEMAC

Published in Finance

La Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) a réuni, le 3 mai à Libreville (Gabon), les 11 pays de la région dans le cadre d’un forum sur l’hydrométéorologie. Le projet est soutenu par la Banque mondiale.

L’objectif dudit forum, explique la Banque mondiale, est de permettre à tous les États de la sous-région (Cameroun, Congo, RCA, Tchad, Gabon, Sao-Tomé, RD Congo, etc) de protéger leurs populations et de préserver leurs ressources naturelles en mettant en place une plateforme commune de prévention des risques environnementaux et des risques de catastrophes naturelles.

« En modernisant nos services hydrométéorologiques, nos pays pourront avoir des informations essentielles sur les conditions météorologiques, hydrologiques et climatiques afin de prévoir les catastrophes naturelles », indique, au cours des travaux, la Camerounaise Marie-Chantal Mfoula, secrétaire générale adjointe chargée du département de l’intégration physique, économique et monétaire à la CEEAC.

À terme, explique la Banque mondiale, les communautés locales pourront accéder en temps réel aux prévisions et aux outils météorologiques, notamment par le biais d’alertes à la radio ou sur leur téléphone portable. Mais avant, les pays de la région doivent, entre autres, accélérer la mise en place du Centre d’application et de prévision climatologique de l’Afrique centrale (Capc-AC) et les moyens nécessaires à son fonctionnement.

S.A

Published in Agriculture

Le résultat net 2018 de la Banque de développement des États de l’Afrique centrale (BDEAC) a culminé à 12 milliards de FCFA, en hausse de plus de 400 % par rapport aux 2,3 milliards de FCFA de l’année 2017, apprend-on de sources officielles.

À l’origine de cette performance se trouve la bonne maitrise des charges de la banque, dont celles en rapport avec les marchés passés avec des prestataires. «De nombreux gré à gré étaient passés sans aucune maitrise des coûts de notre part », explique l’Équato-Guinéen Fortunato-Ofa Mbo Nchama, le président de la BDEAC.

Afin d’inverser cette tendance des gré à gré incontrôlés, souligne-t-il, la BDEAC a mis en place « une commission ad hoc et défini un plan annuel de passation de marché. Cela a permis une réduction d’un tiers du coût de certains marchés».

BRM

Published in Gestion publique

Au 2e trimestre 2018, le marché du crédit-bail au Cameroun a pesé 10,2 milliards de FCFA, contre 16,5 milliards de FCFA pour l’ensemble de la zone Cemac, selon les statistiques de la Banque des États de l’Afrique centrale (Beac). À l’échelle des six pays de cet espace communautaire, le Cameroun concentre à lui tout seul près de 70 % des concours financiers par crédit-bail, au cours de la période sous-revue.

En effet, dans la zone Cemac, souligne la Beac, le financement par crédit-bail est encore très « marginal », comparé aux volumes des concours apportés aux particuliers et entreprises par les banques et autres établissements financiers. « Les crédits à long terme et les opérations de crédit-bail, pourtant indispensables pour le financement des investissements et l’accumulation des outils de production, restent très marginaux, avec des proportions établies respectivement à 1,05 % et 0,35 % », révèle un récent rapport de la Banque centrale.

Au demeurant, avec une enveloppe de 10,2 milliards de FCFA (soit 0,4 % du volume global des crédits octroyés dans le pays, selon la Beac dans la 2e moitié de l’année 2018), le marché camerounais du crédit-bail fait plutôt figure d’éclaircie dans le tableau sombre de ce mode de financement dans la zone Cemac.

Cette place de leader du leasing, le Cameroun la doit aux efforts conjugués des opérateurs du secteur, regroupés au sein de l’Association camerounaise du crédit-bail (Camlease) ; du soutien des pouvoirs publics et des institutions financières internationales telles que la SFI, qui ont encouragé la promotion de ce mécanisme de financement dans le pays.

Taille du marché

Résultat des courses, le Cameroun est, par exemple, champion du crédit-bail dans le portefeuille du groupe bancaire Société Générale, en Afrique Centrale et de l’Ouest. « L’encours est plus important au Cameroun parce que le leasing y a été lancé avant la Côte d’Ivoire. Au Cameroun, la proportion de l’encours du leasing par rapport au total des encours (des crédits aux entreprises, NDLR) est de 13 %, contre moins de 10 % en Côte d’Ivoire. », révèle Georges Wega, le directeur régional de la Société Générale pour l’Afrique de l’Ouest. Ce Camerounais s’exprimait ainsi le 29 novembre 2018 à Dakar, la capitale du Sénégal, en marge d’une conférence organisée par le groupe bancaire français sur sa stratégie « Grow with Africa ».

Globalement, bien qu’il soit encore ignoré par beaucoup d’opérateurs économiques au Cameroun, crédit-bail a fait d’importants progrès ces dernières années dans le pays. Selon les statistiques de l’Association camerounaise du crédit-bail, rapportées dans un document publié par la Société financière internationale (SFI), le marché camerounais du leasing est passé d’environ 45 milliards de FCFA en 2009, à plus de 115 milliards de FCFA en 2015.

Cependant, bien qu’ayant plus que doublé sur cette période de 6 ans, ce marché au Cameroun demeure largement en dessous de son potentiel, que les experts estiment officiellement à environ 250 milliards de FCFA. 

Comprendre le crédit-bail

Dans la pratique, le crédit-bail ou le leasing consiste, pour une entreprise, à faire financer l’acquisition de son outil de production par un crédit-bailleur. Celui-ci met ensuite les équipements achetés par ses soins à la disposition du demandeur pour exploitation. Les deux parties conviennent des modalités de remboursement, par traites, des fonds ayant permis l’achat de ces équipements, qui deviendront la propriété de l’entreprise après remboursement intégral des fonds engagés par le financier (crédit-bailleur).

Ce mode de financement a la particularité de permettre aux entreprises d’obtenir les équipements sollicités sans débourser le moindre centime, de les exploiter directement pour produire, et de pouvoir utiliser le fruit de l’exploitation desdits équipements pour rembourser le crédit-bailleur, de manière plutôt flexible.

Brice R. Mbodiam

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15-03-2016 - Cameroun : le portefeuille du crédit-bail est passé de 45 à 115 milliards FCfa entre 2009 et 2015

27-04-2018 - Stratex, la PME camerounaise devenue exportatrice vers les pays de la Cemac, grâce au financement par crédit-bail

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