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Yaoundé - 28 avril 2024 -

Les comptes annuels de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC) révèlent que cet institut d’émission des six Etats de la CEMAC a réalisé un résultat net positif de 14,4 milliards de francs CFA, au terme de l’année 2018.

Cette performance est cependant en chute libre, comparée aux 77,1 milliards de francs CFA de bénéfice engrangé au cours de l’année 2017.

Le repli considérable du résultat net 2018 de cette Banque centrale peut s’expliquer par la baisse des produits sur les placements réalisés par la salle des marchés, avec notamment, apprend-on, l’arrivée à échéance en janvier, avril et juillet 2018, de trois lignes de titres du portefeuille investissement.

Par ailleurs, révèle le commissaire aux comptes dans son rapport, dans une posture de prudence et de maîtrise du risque dans sa salle des marchés, la BEAC a décidé, au cours de l’année 2018, de « ne pas constituer un nouveau portefeuille d’investissement, compte tenu du ratio de couverture des réserves de change à 2,4 mois, inférieur au seuil cible de trois mois fixé par le Comité de politique monétaire ».

BRM 

Lire aussi:

17-04-2018 - En 2017, un repli des revenus issus de ses placements extérieurs a fait baisser le bénéfice net de la BEAC de 53%

Published in Finance

Le président de la Commission de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC), Daniel Ona Ondo, a rencontré, le 9 avril à Washington, l'administrateur du Groupe Afrique II de la Banque mondiale, Jean-Claude Tchatchouang.

Au cours de cette réunion, le Camerounais Jean-Claude Tchatchouang a indiqué que l'approche actuelle de l'institution financière de Bretton Woods vise à donner la part belle aux organisations régionales.

Raison pour laquelle, la Banque mondiale va mettre en place une équipe dédiée à la zone CEMAC (Cameroun, Centrafrique, Congo, Gabon, Guinée équatoriale et Tchad) pour appuyer les futurs programmes qui serviront de base de travail. Le chef de cette équipe sera nommé prochainement.

Pour sa part, Daniel Ona Ondo a plaidé pour que l'appui de la Banque mondiale se fasse dans le domaine spécifique des échanges commerciaux intracommunautaires et dans la réalisation des infrastructures.

« Nous avons besoin des partenaires qui nous accompagnent et nous souhaitons vivement que la Banque mondiale nous assiste, aussi bien pour renforcer les capacités de nos ressources humaines que pour financer les projets contenus dans le Programme économique régional », a-t-il déclaré.

S.A

Published in Coopération

La Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC) vient de lancer un appel d’offres national ouvert, afin de recruter des prestataires devant fournir, en lots indépendants, divers produits d'entretien et fournitures de bureau.

La participation à cet appel à concurrence, apprend-on, est conditionnée par le paiement d’une somme non remboursable de 100 000 francs Cfa, ainsi que la présentation d’une garantie bancaire d’un montant d’un million de francs Cfa. 

Les soumissionnaires intéressés par cette offre de la Banque centrale des Etats de la CEMAC devront déposer leurs offres au siège de la BEAC à Yaoundé, la capitale camerounaise, au plus tard le 3 mai 2019 à 12 heures. 

BRM

Published in Entreprises

Le rapport Africa's Pulse, baromètre semestriel de la Banque mondiale consacré à la conjoncture économique africaine, a livré le 8 avril 2019, ses conclusions pour l’année 2018, au cours de laquelle la croissance des pays d’Afrique subsaharienne a culminé à 2,3 %, contre 2,5 % en 2017.

« Dans les pays de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC), le redressement se poursuit, mais demeure fragile, les réformes destinées à réduire les déséquilibres budgétaires et extérieurs ayant marqué le pas dans certains pays », souligne le communiqué de la Banque mondiale annonçant la sortie du dernier rapport Africa's Pulse.

En effet, en dépit des efforts consentis par quatre pays de la CEMAC (Cameroun, Gabon, Tchad et RCA), à la faveur de la conclusion de programmes d’ajustement structurel avec le Fonds monétaire international (FMI) ; cet espace communautaire demeure fragile à cause de la situation économique encore délicate dans deux Etats (Guinée équatoriale et Congo), lesquels traînent à conclure, à leur tour, des programmes avec le FMI.

BRM

Published in Gestion publique

Contrairement aux autres pays de la zone Cemac, le déficit du compte courant du Cameroun s’est plutôt creusé en 2018. Selon la Banque des Etats de l’Afrique centrale (Beac) qui vient de publier des  données sur la balance commerciale de la sous-région, le déficit du Cameroun s’est creusé à 3,4% du PIB en 2018 après 2,5% en 2017.

Cette aggravation du déficit du Cameroun s’explique par le fait que la balance commerciale du Cameroun, selon les projections de la Beac, connaît une performance négative de 271,7 milliards FCFA en 2018 contre 117 milliards en 2017. Le Cameroun est accompagné dans cette tendance négative par la Guinée équatoriale (8,5 % du PIB en 2018 après 7,1 % en 2017).

A l’opposé du Cameroun, le déficit du compte courant s'est réduit au Gabon (2,7 % du PIB en 2018 contre 5,0 % du PIB un an auparavant) ; au Tchad (4,2 % du PIB après 7,1 % en 2017) et en République centrafricaine (8,0 % du PIB après 8,5 % en 2017). Le solde courant est redevenu excédentaire au Congo (+ 2,6 % du PIB contre - 2,5 % en 2017).

Mais de façon générale, les comptes extérieurs de la Cemac enregistrent en 2018 une diminution du déficit des transactions courantes, dons officiels inclus, qui revient de 4,2 % du PIB (2 057,9 milliards FCFA) en 2017 à 3,1 % du PIB en 2018 (1 622,5 milliards FCFA).

« Cette amélioration résulterait d’un excédent de la balance commerciale en hausse de 49,1 % pour s’établir à 6 436,9 milliards en 2018, grâce à un accroissement des exportations (+ 20,4 %) plus important que celui des importations (6,3 %) », explique la Beac.

S.A

Published in Finance

Pour en apprendre plus sur les durées et les formalités nécessaires au passage des frontières pour les biens et les personnes dans la zone CEMAC, la Banque africaine de développement (BAD) affirme qu’elle a envoyé, début 2019, une mission qui a voyagé, entre autres, de Douala (Cameroun) à Bangui (Centrafrique) et Ndjamena (Tchad).

Long de 1 500 km, ce corridor est le principal axe routier sur le segment : Douala – Yaoundé – Bonis – Bertoua – Garoua-Boulaï – Bangui.

Les corridors Douala-Bangui et Douala-Ndjamena sont desservis par un peu plus de 5 000 camions. L’accord existant prévoit 60 % de camionneurs camerounais et 40 % de camionneurs centrafricains.

Cependant, indique la BAD, seulement cinq transporteurs centrafricains ont été observés. Ce qui signifie qu’il y a 4995 camionneurs de nationalité camerounaise.

Sur le terrain, la BAD a relevé que les délais de route peuvent atteindre facilement 5 à 8 jours, entrecoupés de nombreux points de contrôle et de stations de pesage.

Comment cela se passe-t-il ?

De fait, la BAD a compté 60 postes de contrôle entre Douala et Garoua-Boulaï. Chaque camionneur verse systématiquement entre 6 USD (près de 3 500 FCFA) et 10 USD (5 500 FCFA) à chaque poste.

En faisant un calcul rapide, les 4 995 camionneurs camerounais versent à ces 60 postes de contrôle par voyage entre 17,4 millions FCFA et 27,4 millions FCFA alors même qu’il n’y a pas d’aires de repos aménagées pour les transporteurs, augmentant ainsi les risques d’accident.

La mission de la BAD a relevé un problème d’insécurité entre Garoua-Boulaï et Bangui nécessitant le déplacement en convoi sous escorte ONU ou des Forces armées centrafricaines trois fois par semaine. Ce qui nécessite un paiement des frais d’escorte de 50 USD (près de 30 000 FCFA) par camion et par voyage tant au départ de Garoua-Boulaï que de Bangui.

Ce qui signifie que les 4995 camionneurs camerounais paient par voyage à peu près 150 millions FCFA.

Bien plus, révèle la BAD, il y a « le versement de 10 USD par conducteur aux rebelles centrafricains au départ de Garoua-Boulaï et ce malgré la présence de l’escorte onusienne ou centrafricaine ».

En d’autres termes, les rebelles centrafricains perçoivent des 4995 camionneurs camerounais, un montant de 27,47 millions de FCFA par voyage malgré la présence d’une escorte onusienne.

Enfin, au poste frontalier de Beloko tant du côté camerounais que centrafricain, chaque conducteur doit s’acquitter de la somme de 32 USD (environ 18 600 FCFA) pour franchir la frontière, sans reçu. Soit près de 93 millions de FCFA pour les 4995 camionneurs camerounais à chaque voyage.

En faisant le récapitulatif de tous ces postes de paiement, les camionneurs camerounais paient entre 287,8 millions et 297,87 millions de FCFA par voyage sur le corridor Douala-Bangui.

Sylvain Andzongo

Published in Sécurité

La Banque africaine de développement (BAD) a publié les perspectives économiques en Afrique centrale en 2019. Pour la BAD, l’Afrique centrale renvoie à l’espace couvert par les six pays de la Cemac (Cameroun, Centrafrique, Congo, Gabon, Guinée équatoriale et Tchad) et la République démocratique du Congo, soit une superficie de 5,4 millions km² et près de 138 millions d’habitants.

En termes de perspectives, la BAD indique que l’Afrique centrale devrait voir son Produit intérieur brut (PIB) réel augmenter de 2,2% en 2018 à 3,6 % en 2019, si elle bénéficie de la croissance économique mondiale, de la hausse des prix du pétrole, des réformes macroéconomiques et de ses ressources naturelles.

Pour autant, la région devra aussi relever certains défis liés à la situation sécuritaire ; à un possible retournement de conjoncture et une baisse des cours du pétrole ; un besoin de diversification économique, une amélioration du climat des affaires et de la gouvernance, et le développement du capital humain. Pour toutes ces raisons, le PIB de la région pourrait stagner à 3,5 % en 2020.

« Dans l’ensemble, poursuit la BAD, l’Afrique centrale demeure l’une des régions les moins intégrées du continent, principalement en raison d’un déficit infrastructurel, de l’existence de barrières tarifaires et non tarifaires, d’une faible diversification des économies et de la faiblesse des capacités humaines

Par ailleurs, souligne l’institution bancaire, trois pays dans la région sont jugés en situation de fragilité : la République centrafricaine, la République démocratique du Congo et le Tchad. Les quatre autres pays sont perçus comme étant plus résilients, même s’ils présentent aussi des poches de fragilité.

En effet, note la BAD, la fragilité de l’Afrique centrale est caractérisée par un contexte sécuritaire volatile et une instabilité politique. Cette situation résulte principalement de l’éclatement de plusieurs conflits multiformes, notamment pour le contrôle des richesses naturelles ou impliquant des groupes armés. Ces conflits ont été exacerbés par l’incapacité des États à faire face aux problèmes d’insécurité et de reconstruction, par un niveau élevé de pauvreté et un déficit de gouvernance.

S.A

Published in Economie

1 020 milliards de francs Cfa. C’est l’encours de la dette des six Etats membres de la CEMAC (Cameroun, Congo, Gabon, Tchad, Guinée équatoriale, RCA) sur le marché des titres de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC), au 30 juin 2018, selon le Conseil de surveillance de la cellule de règlement et de conservation des titres (CRCT) de cette Banque centrale.

Sur cette enveloppe mise à la disposition des Etats de la CEMAC, 766,3 milliards de francs Cfa l’ont été par seulement dix établissements de crédit, ce qui représente plus de 75% des financements globaux captés par les pays de la CEMAC, sur le marché des titres publics de la BEAC, au cours de la période sous-revue.

Dans ce top 10 des pourvoyeurs des financements sur ce marché, figurent quatre banques du Cameroun (dont Afriland First Bank, le leader du financement sur ce marché), qui ont permis aux Etats de mobiliser 352 milliards de francs Cfa à fin juin 2018, représentant environ 30% de l’encours global de la dette des Etats sur le marché des titres de la BEAC, au cours de la période précitée.

Les banques du Tchad pointent au 2ème rang avec 232,7 milliards de francs Cfa injectés dans les trésoreries publiques de la CEMAC, contre 115,8 milliards de francs Cfa pour les banques du Gabon et 65,8 milliards de francs Cfa pour Banco nacional de Guinea ecuatorial.

 

Brice R. Mbodiam

 

Top 10 des pourvoyeurs de fonds sur le marché de la BEAC

  • Afriland First Bank (Cameroun) : 150,9 milliards FCfa

  • Commercial Bank Tchad : 145 milliards FCfa

  • Ecobank Cameroun : 112 milliards FCfa

  • Ecobank Tchad : 87,7 milliards FCfa

  • Banco national de Guinea ecuatorial : 65,8 milliards FCfa

  • UBA Cameroun : 65,4 milliards FCfa

  • Bgfi Gabon : 62,5 milliards FCfa

  • BICIG (Gabon) : 27,7 milliards FCfa

  • Ecobank Gabon : 25,6 milliards FCfa

  • Union Bank of Cameroun : 23,7 milliards FCfa

Lire aussi:

01-04-2019 - Cameroun : Afriland First Bank, championne du financement sur le marché des titres de la BEAC, à fin juin 2018

Published in Finance

La Commission des marchés financiers (CMF) du Cameroun a été officiellement dissoute le 31 mars dernier à Douala au Cameroun.

La convention d’unification de la Commission de surveillance du marché financier de l’Afrique centrale (Cosumaf) avec la CMF a été signée par les présidents respectifs des deux institutions : Jean Claude Ngbwa et Nagoum Yamassoum.

« La CMF disparaît au profit de la Cosumaf, nouveau régulateur régional basé à Libreville (…) Nous travaillons depuis plus d’un an avec la Cosumaf pour la mise en œuvre de la décision des chefs d’Etat : unifier les deux marchés financiers d’Afrique centrale. Au niveau des régulateurs, c’est chose faite », a précisé le Camerounais Jean Claude Ngbwa.

Pour sa part, le Tchadien Nagoum Yamassoum, président de la Cosumaf, a déclaré : « Les nouveaux défis sont nombreux. Le plus important d’entre eux est la dynamisation du marché, parce qu’en dehors du marché camerounais, les autres marchés étaient plutôt embryonnaires et atones (…) Nous allons nous attacher à faire de la pédagogie financière pour faire connaître le marché régional et ses opportunités. »

Cette fusion-absorption intervient à la suite de celle des dépositaires centraux (CAA et BVMAC) à Ndjamena au Tchad le 22 mars 2019. C’est en cohérence avec le processus d’unification des marchés financiers de la CEMAC, décidée par les chefs d'Etat de la sous-région lors de leur session extraordinaire tenue le 30 octobre 2017 à Ndjamena.

Au plus tard le 30 juin 2019, l’on aura une nouvelle configuration du marché financier régional articulé autour d'un régulateur unique basé à Libreville (Gabon). Le siège de la bourse unique, lui, est fixé à Douala (Cameroun), issue de la fusion de deux bourses existantes, Bourse des valeurs mobilières de l'Afrique centrale (BVMAC) et Douala Stock Exchange (DSX).

Le dépositaire central du marché financier de la CEMAC est provisoirement logé aux services de la Banque centrale (BEAC), à Yaoundé, au Cameroun.

S.A

Published in Bourse

«Des programmes financiers entre le Fonds monétaire international (FMI) et certains pays de la Cemac arrivent bientôt à échéance. Que faisons-nous dans la suite ? Faille-t-il prolonger les accords existants pour s’aligner sur le Congo et la Guinée équatoriale dont les arrangements financiers pourraient être comme nous le souhaitons tous, conclus avec le FMI ?»

Les questions ci-dessus ont été posées par Daniel Ona Ondo (photo), président de la Commission de la Cemac le 31 décembre 2018, à Douala, au Cameroun. C’était à l’occasion des travaux du comité de pilotage du Programme des réformes économiques et financières de la Cemac. M. Ona Ondo faisait référence au Cameroun, la Centrafrique, le Gabon et le Tchad qui achèvent prochainement [2019-2021] leurs programmes avec le FMI.

Selon Daniel Ona Ondo, cette réflexion tombe sous le sens dans la mesure où, « l’exigence de solidarité que nous impose notre communauté de destin, commande le soutien et le plaidoyer sans faille des institutions communautaires pour soutenir les discussions et initiatives en cours (…) pour permettre à la Guinée équatoriale et le Congo de conclure un programme financier avec le FMI ».

Le président de la Commission de la Cemac a jeté ainsi un pavé dans la marre en faisait le point sur les deux pays de la sous-région en crise, qui n’ont pas encore conclu un programme économique avec le FMI. Selon lui, la validation et la conclusion du programme financier au Congo restent conditionnées par l’aboutissement des accords de restructuration de la dette avec les créanciers de ce pays, notamment avec la Chine.

Pour la Guinée équatoriale, la conclusion de la deuxième revue du Programme de référence a été conditionnée à la satisfaction des actions préalables (audit externe des compagnies pétrolières et gazières, et l’adhésion à l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives-ITIE).

A ce jour, les audits ont été commandités et le processus d’adhésion à l’ITIE a été initié.

S.A

Published in Coopération
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